En l’an 2000 et juste après, crise de mégalomanie avec 2 essais : - AVIS DÉFAVORABLES : 45 pages de propos réactionnaires et taoïstes, enluminés de nombreux dessins à la plume (très raffinés) et de lavis (genre vanités). Aux éditions du Bon Goût (aujourd’hui exilées à Berlin).Avec une préface de Anne Van der Linden (artiste peintre française sans concession, très éditée et qui a parrainé ces deux publications).
- ABAKUA ou le cœur qui vole : 135 pages d’une épopée pirate échevelée, qui aident à comprendre la société secrète africaine qui a donné son nom à Cuba. Avec quelques lavis ésotériques et une couverture peinte sur toile (à l’ancienne), + une postface de Jean Louis Costes* (Performeur français éclairé)*. * Mais comment un conte aussi merveilleux a-t-il pu parvenir de la Caraïbe mythique jusqu'à nous ? De quelle pipe fumante de vieux flibustier surgissent ces fantômes corsaires ? Le Blanc, le Jaune, le Noir, l'Arabe... toutes les races de la Terre jetées en vrac par le ressac... Ils s'aiment, se haïssent et s'entretuent. .. Mais sont-ils bien les vieux pirates ressuscités de l'île de la Tortue ? Trop individualistes, trop imbus d'eux-mêmes, trop absorbés par leurs histoires de cul. Déguisés en princes de la flibuste par la drogue, ils ne sont qu'une bande de défoncés coincés dans un appart’ après le dernier sniff et le dernier métro. Les détritus cosmopolites jetés par l'Histoire dans la poubelle française. Les révoltés à deux balles qui bad trippent en fin de punkitude chauve. Oui, je me reconnais, paumé à l'aube d'un carnaval raté, me trompant de ligne de premier métro pour me jeter dans la gueule de ma racaille. La fête est finie et l'aventure bidon. Nous sommes des loosers qui s'auto-détruisent, pas les tueurs de conquistadors que nous rêvions d'être. La tête de mort sur mon drapeau, c'est la mienne. La folle force de Jean Rouzaud, c'est de rendre brillante la poudre à nos yeux. - JLC
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